Carrefour d’animation et de participation à un monde ouvert
Mot du coordonnateur
Nos forêts brûlent et le besoin d’espoir devient plus urgent. Se rassembler, échanger, communiquer, sortir de l’anonymat, rêver d’un autre monde possible, même si ses prémices semblent imperceptibles, tout nous convoque à ne pas sombrer dans la résignation et le fatalisme. Plus que jamais, la société civile a besoin de s’organiser et de se faire entendre à travers ses nombreux organismes communautaires. Ceci implique des individus concernés par le bien commun et le devenir de l’humanité. En libérant la parole lors de nos soirées mensuelles, nous activons une dynamique qui mène au retour sur soi, parce qu’on ne peut vouloir changer le monde si on ne se change pas soi-même, à des prises de conscience et au progrès social. Par delà les jugements et les exclusions, nous devons retrouver le sens primordial du besoin que nous avons les uns des autres, de l’Ubuntu[1] où nos bonheurs sont interdépendants, d’une société à construire ensemble.
Au CAPMO, nous croyons toujours aux vertus de la solidarité, de la compassion et de l’entraide, que chaque implication fait une différence comme le son de la voix se répercute à la surface de l’eau. Comme le démontrent les nombreuses réalisations que vous aurez le plaisir de parcourir dans ce rapport d’activités, la persévérance est un trait de la détermination qui vous anime où l’apport de chacun, chacune, est mis à contribution. Alors devant toutes les tempêtes qui se profilent à l’horizon et menacent toutes nos certitudes, restons unis, ouverts et déterminés à avancer, puisque la lutte ne dépend pas de la victoire prochaine, mais de notre conviction à poursuivre le bien commun en commençant par les plus humbles. Bonne lecture !
Le coordonnateur du CAPMO,
Yves Carrier
[1] Philosophie de l’interdépendance développée par Desmond Tutu en Afrique du Sud pour surmonter les traumatismes de l’Apartheid. « J’existe parce que tu existes. »
