Dimanche 16 octobre, manifestation dans la Basse-Ville de Québec à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté et le refus de la misère. Rassemblement à 11 h à la Place de l’Université, coin Charest et de la Couronne. Un repas gratuit sera servi à midi sur le parvis de l’église Saint-Roch.
Plusieurs problèmes sociaux causent ou aggravent la pauvreté. Par exemple : des montants de soutien du revenu trop bas, des logements trop rares et trop chers, l’augmentation du prix de l’épicerie, le prix élevé du transport collectif, etc.
Pour lutter contre la pauvreté on a besoin à long terme de mesures qui soutiennent les personnes au quotidien, en augmentant les revenus et/ou en limitant les dépenses; qui ont un effet tout au long de l’année; qui protègent les personnes en cas de crise comme l’augmentation du coût de la vie. En d’autres mots, on a besoin de mesures structurantes.
Des mesures structurantes, ça inclut: Augmenter les prestations pour tout le monde à l’assistance sociale, pour atteindre au moins la mesure du panier de consommation. Au Québec, la mesure du panier de consommation pour 2022 et de 21 500$ par année pour une personne seule. C’est considéré comme le minimum pour couvrir les besoins de base. En ce moment, le montant de l’Aide sociale pour une personne seule. C’est considéré comme le minimum pour couvrir les besoins de base. En ce moment, le montant de l’Aide sociale pour une personne seule considérée sans contrainte à l’emploi est de 8 712$ pas année.
Des mesures structurantes ça inclut: Le contrôle des loyers et l’investissement massif dans le logement social. Le contrôle des loyers permet d’empêcher les hausses abusives et ainsi de contrer la crise du logement. Le logement social permet aux personnes plus pauvres de se loger dans y passer une trop grande partie de leur budget qui est déjà très serré!
La tarification sociale ou la gratuité du transport collectif.
L’accès au transport collectif permet aux personnes d’avoir accès à des soins de santé, à l’école, à la garderie, au travail, à des groupes communautaires, à des ami.e.s et à la famille. Le transport collectif est donc nécessaire à l’inclusion et à la participation sociale. Un transport collectif trop cher contribue à exclure et à appauvrir les personnes.
Améliorer l’admissibilité, étendre la couverture et réduire les délais à l’assurance emploi. Améliorer l’admissibilité à l’assurance emploi, par exemple, en diminuant le nombre d’heures de travaillées avant de pouvoir avoir accès au programme, permettrait de couvrir plus de travailleurs et travailleuses. Augmenter la durée de l’assurance emploi et la hauteur des prestations, et diminuer les délais d’attente avant d’avoir accès au programme, pourrait prévenir l’appauvrissement et l’endettement.